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Quelle place pour la presse en ligne à l’heure du Web 2.0?

Quelle place pour la presse en ligne à l’heure du Web 2.0?

J’ai (enfin) terminé mon mémoire de master, qui cherchait à cerner la position concurrentielle des journaux en ligne depuis l’avènement du Web 2.0. La présentation de la soutenance est dessous.


Les journaux doivent faire face à une concurrence accrue, du fait de la multiplication des sources d’actualité, mais également à une fragmentation des audiences. Les internautes vont en effet spontanément sur le site le plus pertinent par rapport à l’info qu’ils recherchent et ils peuvent essayer plusieurs marques puisque les coûts de permutation sur le web sont nuls. La combinaison de ces deux phénomènes devrait donner un avantage massif au leader sur chaque segment de l’info, si bien qu’à moins de posséder une marque suffisamment différenciée et fédératrice, les audiences ne donneront de la valeur qu’à une partie des contenus diffusés sur un site. Qui consulte en effet les pages sports de La-Croix.com ? La politique internationale sur Le Telegramme.com ?

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Une vision un peu pessimiste, puisque, si ces tendances se poursuivent, les journaux n’arriveront pas dégager suffisamment de revenus de leurs opérations internet pour combler les déficits de la version papier.

View Comments (7)
  • Sacré boulot que voilà, mais es-tu prêt à bosser sur la V2 de ton mémoire ? Celle ou le panel des personnes interrogées est représentatif de la situation du marché ;)

    Parce que les fameux journaux dont tu parles ne représentent que 20% du tirage de la presse quotidienne, et les 80% restants cachent bien des surprises. Déjà avec pas moins de 3,7 millions de VU, source Nielsen NR avril 2007, la PQR se taille une belle part de marché dans la catégorie Actualité qui ressemble à la plus haute marche du podium en termes d’audience ;) et surtout une économie diversifiée qui lui permet une plus grande souplesse que des marques mono-produit (je ne mets pas dans cette catégorie les Echos qui est un trés bel exemple de diversification, les résultats fi en témoignent ;)

    Et ce n’est qu’un avant goût ;)

  • Nicolas, voilà un mémoire qui tombe à point. J’ai en effet de nombreuses occasions d’intervenir auprès de médias pour tenter de sensibiliser les médias traditionnels aux nouveaux usages, engendrés par le web 2.0. Je ne manquerais donc pas cette occasion que tu nous donnes généreusement, de citer largement ton travail, notamment par les nombreux éclairages qu’il donne aux médias sur l’appropriation de ces nouvelles pratiques.

  • Bravo pour ce travail toujours d’actualité qui me sera grandement utile pour mon épreuve de T.P.E. du bac sur « Internet : menace ou opportunité pour la presse écrite ? ».

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