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The Power of News and Recommendation : Cnn veut plus de pub sur son site #Pownar

The Power of News and Recommendation : Cnn veut plus de pub sur son site #Pownar

CNN a décidé, mondialement, d’avoir plus de publicité sur ses sites. Et souhaite le faire savoir. Mais les annonceurs connaissent-ils sur le bout des doigts les méandres de la pub online? Investissent-ils assez? La pub est-elle assez chère?

Les internautes d’hier copiaient-collaient des url dans des emails, postaient des messages dans des forums de news. Aujourd’hui, lorsqu’ils tombent sur une info, ils la partagent à l’aide des réseaux sociaux, la font suivre à leurs amis/collègues. Et c’est ce phénomène que CNN a étudié dans son étude étoffée, The Power of News and Recommendation. (lien vers le CP)

Invité par Eric Mettout à venir écouter Lila King, « producer », manager de la communauté de [wikipop]iReport[/wikipop] (le site participatif de CNN) au CFJ l’autre jour, j’y croise la Directrice Marketing et Communication de CNN International, qui m’invite à venir à la présentation de l’étude Pownar :

« L’information partagée a plus de valeur … » : CNN dévoile aujourd’hui les résultats de POWNAR, sa première étude du phénomène de la recommandation dans les médias sociaux

Je remercie CNNFrancePR qui m’a permis de publier – en exclusivité – quelques slides de la présentation.

Social media is the new inbox

Avec son étude, CNN veut démontrer les bénéfices pour les marques d’une présence publicitaire au sein d’un contenu éditorial partagé.

Mais quel contenu, aujourd’hui, n’est pas partageable?
Tous les CMS, tous les sites, dignes de ce nom, proposent des outils de partage.

Poursuivons.

Etude inédite conduite entre juin et août 2010 dans 11 pays en Europe, Asie et aux Etats-Unis, « Pownar » s’appuie sur des techniques d’étude innovantes : une enquête en ligne auprès de 2300 personnes, une analyse sémiologique, une approche neuro-marketing, un tracking d’articles de presse, et une mesure de l’efficacité publicitaire.

Traduisez : il est possible que nous fassions en sorte de marketer l’information pour qu’elle soit partagée, et re-partagée.

Les réseaux sociaux, ça marche

L’étude commandée par CNN montre qu’en moyenne, un utilisateur partage 13 liens par semaine, en reçoit 26 et en lit 14 :

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Cliquer sur l’image pour voir la version haute résolution, Exclusivité observatoiredesmedias.com © CNN Research 2010. Tous droits de reproduction interdits


Dis moi où tu partage, je te dirai qui tu es, et combien de personnes tu touches

L’étude montre qu’aujourd’hui 43% des contenus d’information partagés le sont via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, myspace, You Tube…) contre 30% par e-mail, 15% par SMS et 12% par messagerie instantanée :

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Cliquer sur l’image pour voir la version haute résolution, Exclusivité observatoiredesmedias.com © CNN Research 2010. Tous droits de reproduction interdits


Si tu transpires, c’est que tu aimes ma pub :-)

L’étude de Cnn parle certes de l’information, mais surtout de la publicité – sinon, comment viveriez-vous, les journalistes?

Grâce à des techniques de biométrie et d’eye-tracking, Pownar mesure l’engagement émotionnel suscité par l’exposition à un contenu d’information partagé via les réseaux sociaux. Les résultats confirment qu’un individu est plus réceptif à un contenu éditorial et aux publicités qui lui sont liées en situation de recommandation plutôt qu’en mode de consommation aléatoire.

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Cliquer sur l’image pour voir la version haute résolution, Exclusivité observatoiredesmedias.com © CNN Research 2010. Tous droits de reproduction interdits

Les résultats montrent que les individus exposés dans un environnement recommandé sont 19% plus susceptibles de recommander eux même cette marque et 27% plus susceptibles de s’en sentir proches.

Lors de la présentation, des études de cas ont été montrées, de sorte de montrer, branche par branche, ce qui fonctionnerait plus via tel ou tel canal de partage. Exemple, pour une grande marque du secteur du tourisme, « le souvenir publicitaire et l’indice de satisfaction de la marque sont respectivement supérieurs de + 50% et + 32% lorsque la publicité se trouve dans un contenu partagé ».

Le quirky funny ne représenterait que 16% des news partagées

Il ressort que 65% des articles traitent d’actualité en développement (ongoing stories), 19% d’actualité à la une (breaking news) et 16% d’histoires surprenantes ou amusantes.

See Also

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Bon, sinon, il y a quelque chose d’énorme, dans la communication de CNN :

Enfin, la majorité des articles partagés a comme objectif le partage de connaissances.

Sans blague :-)

Les twittos influents & la dame asiatique parisienne trackée

L’étude « révèle » l’existence d’un noyau d’ « influenceurs » particulièrement actifs, puisque 27 % des personnes concernées représentent 87% du volume partagé.

Oui, c’est les twittos « influents », avec de gros guillemets.

Mais l’étude ne s’est pas arrêtée là. Ils ont identifié, lors de la sortie d’une news sur le site de CNN, qu’une internaute asiatique vivant à Paris avait généré à elle seule 5200 visiteurs uniques sur la page de l’article en question :

La dame de la « haute jo »

À ma table, lors de la présentation, une charmante dame, travaillant dans la haute joaillerie. Une cible de choix, en quelque sorte. Alors que le slide sur le luxe n’était pas encore à l’écran, je m’étais fendu de ce tweet :

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Je vais essayer de la recontacter, histoire de savoir si elle a été convaincue.

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