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Les éditeurs américains font appel à des sociétés extérieures mimer leur UGC? Rien de bien nouveau

Les éditeurs américains font appel à des sociétés extérieures mimer leur UGC? Rien de bien nouveau

Julien Jacob vient de poster un billet :

l'expertise de gestion et d'animation de communautés commence à prendre de la valeur : Vmix va animer le UGC de Tribune (LATimes, chicagotribune.com, etc.)

Evidemment, la tendance va se généraliser :

les éditeurs maîtrisent mal l'éditorialisation de leur communauté

Et de citer l'exemple récent de Vmix, à la base site de partage de vidéos à la YouTube qui se propose de mettre des commentaires à la place d'éventuels internautes sur les sites internet "nouvelle formule" de leurs clients.

Créé par des ex d'Universal Music, de Fox Studios, d'Apple (on ne dit plus Apple Computer) ou de chez MP3.com, VMIX Media Inc veut se positionner comme le leader de ce marché aux Etats-Unis. OK. Parfait.

Mais je ne vois pas l'innovation là dedans.

Orangina.eu © Orangina by Lemonsqueezer.frQue font les agences aujourd'hui, en France? Une partie d'entre elles vont plus loin que la simple fourniture de sites web de nouvelle génération aux clients. A quoi bon livrer un joli site à son client si ensuite le client ne le met pas à jour? Mauvaise pub pour tout le monde : pour l'agence, qui a envie de communiquer sur un site qui vit, et pour le client qui passe pour un ….

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Je prends l'exemple de mes amis de l'agence Lemonsqueezer. Ils ont réalisé de bout en bout le nouveau site de la marque Orangina, www.orangina.eu. En plus de cela l'agence va bientôt commencer à générer du contenu rédactionnel pour le compte d'Orangina. Alors certes, il ne s'agit pas là de tromper l'internaute en se faisant passer pour Céline1987 qui dit qu'elle adore les nouveaux packagings de la boisson pulpeuse, mais après tout, n'est-ce pas la même chose?

Les gens de Vmix ont certes mis une étiquette, un tag web 2.0 sur ce type de business. Ce sui est plus nouveau, c'est le type 2.0 des marques blanches qu'ils ont vendu groupe Tribune (50 sites internet).

C'est tout.

Qu'en pensez-vous?

View Comment (1)
  • Bonjour,

    Et merci pour votre track back. En fait, je ne pointais pas une innovation majeure, mais une évolution logique (je disais « cela devait arriver »).

    Par contre, il ne s’agit pas de clients comme Orangina. Je parlais d’éditeurs de contenus de marques médias qui ont toujours rechigné à lâcher tout ou partie de leur contrôle éditorial à quelqu’un d’autre. Et le groupe Tribune n’est pas un petit joueur dans la catégorie…

    C’est qu’ils ont vraiment conscience qu’il leur faut du UGC pour interagir avec une audience qui veut participer, mais qu’ils ne le maîtrisent pas. C’est cet aspect qui me semble intéressant.

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