Les NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne) faisaient l'actualité de la presse il y a quelques jours lorsque dans le Point, Arnaud Lagardère y déclarait :
« Si nous restons en place, il faudra mettre en oeuvre un plan de restructuration vigoureux. Si nous partons – ce n'est pas l'option que je souhaite – il y aura des conséquences importantes pour les NMPP. Nos magazines pèsent 15% du chiffre d'affaires. ».
La perte d’exploitation de la société mère des NMPP (après boni exceptionnelle) passe de – 9,7 M€ en 2004 à – 12,3 en 2005, soit une dégradation de 2,6 M€ : les NMPP ne vont pas bien. (rapport annuel disponible ici )
Selon la Correspodance de la Presse, citée par Caractère :
leur président, Rémy Pflimlin, travaille actuellement à un projet de plan de modernisation bien perçu par la majorité des éditeurs, actionnaires à 51%. Parmi les mesures envisagées, une nouvelle réduction des effectifs. Parallèlement, les marchands de journaux verraient leur rémunération augmenter. Mais ce plan à un coût, entre 100 et 150 millions d'euros.
Et, pour l'instant, pas de financement. Les éditeurs ont leur idée sur la question. Pourquoi ne pas demander une suspension temporaire de la redevance annuelle de 17 millions d'euros réglée à Lagardère ? Ou, en cas de défection, le remplacer ou faire appel à un ou plusieurs partenaires financiers. Dans les coulisses, le ton monte. Et certains regardent déjà du côté des pouvoirs publics pour financer des départs en préretraite.
